La surface des zones à bâtir a augmenté de seulement 1 pour cent depuis 2017 et atteint aujourd’hui env. 234’000 hectares. Cette constatation confirme une tendance déjà observée: de plus en plus de personnes habitent et travaillent dans une surface restée pratiquement identique; leur utilisation (par personne) est donc moins importante, ce qui explique le recul enregistré de 309 m2 (2012) à 291 m2 (2017), puis à 282 m2 (en 2022).
La 1ère étape de la révision de la loi sur l’aménagement du territoire (LAT 1) est, en grande partie, à l’origine de la faible augmentation des zones à bâtir, dans le sens où elle prône la densification et un développement de l’urbanisation à l’intérieur du milieu bâti. Des raisons méthodologiques expliquent également cette croissance, comme on peut le lire dans le communiqué de presse du 24.11.2022 de l’ARE. Certains cantons ont augmenté les espaces dévolus aux transports, comme les voies ferrées et les routes, et les ont désormais classés dans les zones à bâtir. Ces espaces n’étaient auparavant pas recensés ou recensés différemment. Le communiqué souligne aussi qu’il existe encore des réserves considérables de terrains à bâtir. Ces dernières pourraient accueillir, dans une densité identique, jusqu’à 1,6 million d’habitant-es supplémentaires. Selon la nouvelle statistique des zones à bâtir, les zones à bâtir non construites se trouvent actuellement en milieu urbain, un peu plus d’un quart en milieu périurbain et un quart en milieu rural.
Informations complémentaires
- 1ère étape de la révision de la loi sur l’aménagement du territoire (LAT 1)
- Étape en cours de la révision de la loi sur l’aménagement du territoire (LAT 2)
- Bons exemples de développement vers l’intérieur de qualité, présentés sur la plateforme suisse du développement vers l’intérieur: densipedia.ch.
