De 2009 à 2018, il ressort de la Statistique suisse de la superficie que la population a augmenté de 10,9% alors que la surface affectée à l’urbanisation n’a progressé que de 5,9% seulement. A titre de comparaison, la croissance de la population avait atteint 6,7% entre 1992 et 2009, alors que la surface affectée à l’urbanisation avait augmenté de 9,6%. On observe donc une nette coupure après la première révision de la LAT en 2012, entrée en vigueur en 2014.
Les cantons urbains de Zurich, Genève et Bâle-Ville sont les champions de la densification. À l’exception d’Appenzell Rhodes-Intérieures, du Jura et d’Uri, où les surfaces affectées à l’urbanisation stagnent, tous les cantons sont parvenus à densifier leur milieu bâti. Hormis Glaris, tous ont vu la croissance des surfaces affectées à l’urbanisation ralentir entre 2014 et 2018 par rapport à la période précédente (2009 à 2013).
Le rapport d’Avenir Suisse est disponible ici, la Statistique suisse de la superficie ici.